Les avortements ont dépassé toutes les autres causes de décès dans le monde, à plus de 41 millions en 2018, selon le service américain de suivi de statistiques Worldometers.
À titre de comparaison, 8,2 millions de personnes sont décédées d’un cancer en 2018, soit un cinquième du nombre total d’enfants avortés au cours de la même période. Toujours en 2018, 5 millions de personnes sont mortes du tabagisme et 1,7 million du sida.
Selon les données publiées par Worldometers, en 2018, le nombre de décès dus à un avortement était donc supérieur au nombre total de décès dus au cancer, au paludisme, au sida, au tabac, à l’alcoolisme et aux accidents de la route. Sur 33 enfants nés vivants, 10 ont été avortés.
Au niveau national américain, les statistiques sur l’avortement ont montré des progrès mitigés cette année. Les centres américains de contrôle des maladies (CDC) ont rapporté en novembre que l’année 2015 (l’année la plus récente pour laquelle des statistiques officielles sont disponibles) avait enregistré moins d’avortements qu’en toute autre période depuis que Roe v. Wade avait forcé l’avortement légal dans les 50 États. Par ailleurs, le ministère britannique de la Santé a annoncé le mois dernier que le nombre d’avortements au Royaume-Uni avait atteint son plus haut niveau en dix ans en 2017. L’avortement eugénique a également augmenté, tandis que les avortements répétés ont atteint 74 204 personnes l’année dernière.
Au Royaume-Uni, les avortements financés par les contribuables «ont atteint un record de 134 768», a déclaré Edward Pentin du National Catholic Register. Il a également observé qu’ «il devrait y avoir, grosso modo, un million de naissances vivantes au Royaume-Uni chaque année, mais qu’environ 200 000 enfants à naître sont tués dans l’utérus, le nombre est donc d’environ 800 000», ce qui signifie qu’environ un cinquième des grossesses se terminent par un avortement.
Selon les estimations de Worldometers sur l’avortement, plus de 170 000 avortements auraient déjà eu lieu dans le monde en 2019 au 2 janvier. (Veronica Rasponi)