Islam: l’alerte à la pandémie ? Ce n’est pas l’Ebola, mais l’islamisme militant

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islamL’article publié en date du 20 août dernier par le quotidien italien “Il Foglio” nous montre à plus d’un titre combien le monde a peiné et tardé avant de se rendre compte qu’il était temps d’agir en Syrie et en Irak pour endiguer l’avancée de l’Isis. Sans pour autant réaliser l’ampleur du front qui englobe le Nigeria et le Cameroun son voisin, soumis à des tirs permanents.

Lorsque Abubakar Shekau, le leader de Boko Haram, a proclamé le « califat », ses disciples ont sur ses ordres déployé les drapeaux noirs de l’État islamique autoproclamé avec à sa tête Abu Bakr al Baghdadi, montrant ainsi la continuité avec le groupe. Une continuité non seulement stratégique, mais aussi idéologique. Du reste, ses disciples n’étaient pas les seuls à exulter. Avec eux il y avait également les moudjahidines du groupe al Shabaab, qui se sont « distingués » en décapitant les Chrétiens au Kenya, et en réjouissant les miliciens du Mujao, qui se présente comme le Mouvement pour l’unité et le jihad en Afrique Occidentale.

On se rend donc bien compte qu’il ne s’agit pas d’épisodes isolés, mais d’un « réseau » de terreur. Le quotidien “Il Foglio” écrit à ce sujet : « Voilà un phénomène dont il faut immédiatement prendre conscience, pour éviter que des organisations djihadistes ne continuent à se renforcer et à créer un second front bien organisé et tout à fait redoutable au cœur même de l’Afrique du Nord. Force est de constater que les éléments de base de ce front sont pourtant déjà bien en place ».

Medyan Dairieh, un journaliste du magazine “VICE News”, a vécu pendant trois semaines avec des miliciens de l’Isis, et a tourné un documentaire de 42 minutes qui fait entre autre état des méthodes atroces, cruelles et sans pitié de ces hommes. Pourtant ceux-ci ne se présentent pas comme des excités, ni comme des extrêmistes, bien au contraire. Ils ont simplement dit : « Nous sommes des musulmans qui veulent réaliser la charia sur cette terre ». Est-ce tout ? Pour eux les armes ne sont que l’outil qui leur sert, disent-ils, à conquérir un bien plus grand.

Abu Mosa, l’ « attaché de presse » de l’Isis, s’est montré très clair avec Dairieh: « Nous hisserons le drapeau d’Allah sur la Maison Blanche ». On voit dans la vidéo le fils d’un européen converti à la jihad, Abdullah al-Belgian, déclarer textuellement : « Tous les musulmans tuent les infidèles ». Et les miliciens de l’Isis ont quant à eux les idées claires : « Nous, nous ne nous basons pas sur les lois internationales, parce que pour nous elles ne comptent pas ».

La seule loi qui compte pour eux est la charia, et leur seule référence est le Coran, qui prévoit de conquérir le monde à l’islam. Il est bien clair que nous ne sommes pas face à des coups de tête de la part d’un agité ; non, il s’agit bien d’une action structurelle, d’un programme, d’une stratégie planifiée, et les conflits et la terreur ne sont qu’un des aspects. D’autres éléments participent aussi à cette entreprise qui consiste à réussir l’invasion. Quels sont-ils ? Avant tout, citons le front économique.

C’est de cela que parlait il y a plusieurs années déjà le Père Samir Khalil Samir dans un article publié sur “AsiaNews” : « L’islam est en train d’envahir l’Europe avec ses millions d’immigrés, mais aussi avec ses millions de dollars en provenance des pays musulmans ». Effectivement, la finance islamiques a débarqué sur les marchés occidentaux et voici l’invasion des produits Halal dans les rayons des supermarchés, avec une croissance mondiale qui en 2013 a atteint 1,1 trillion (soit un million de billions (10 puissance 18)) de dollars. Qu’il s’agit là d’un « projet d’islamisation de l’Europe et du monde », c’est ce qu’a déclaré fort explicitement Sayyed Qutb, le gourou des Frères Musulmans.

Et puis, il y a le front juridique, avec une sorte de «  ré-islamisation juridique » dans plusieurs parties du monde. Nous avons l’exemple du Soudan, qui est retombé dans la charia la plus stricte. Mais le fait que même en Occident on ait autorisé la mise en place des « tribunaux islamiques », comme il en existe déjà une centaine fonctionnant en Angleterre, marque une nouvelle escalade dans la conquête islamiste. Ce sont de véritables tribunaux, dans lesquels ce n’est plus la loi britannique qui sévit, mais le Coran.

Il existe encore une autre forme de pression : la culture. Comme par exemple la diffusion massive de propagande sur You Tube où sont postées des décapitations en direct. Même chose sur les réseaux sociaux. Le tout en vue d’enrôler les Européens dans le jihad. On a assisté il y a quelques années à une vague d’islamisation dans des écoles publiques de Birmingham, en Angleterre. On enregistre de plus en plus la mise en vente dans les supermarchés d’une littérature radicalement islamiste, comme au Carrefour de Montigny-Les-Corneilles, qui propose des livres préconisant la mort pour les « apostats » (en l’occurrence, les Chrétiens).

Ou l’interdiction de construire des églises dans les pays islamiques ; la propagande pour l’esclavage ; une incitation au jihad agressive et offensive ; l’exécution capitale pour les infidèles, les homosexuels et les concubins. Tout est régi par la loi du Coran qui prévoit la mort, la crucifixion, la décapitation, la mutilation, l’exil pour tous ceux qui font « la guerre à Allah », qui sèment « la corruption sur la Terre ». On exhorte à ne jamais laisser de « répit à l’ennemi », à lui tourner « le dos », pour ne pas finir en « Enfer ».

En somme, rien d’autre que la mise en actes de ce que prévoit la charia. D’où une volonté féroce de vouloir distinguer entre un islam fanatique et un islam modéré. S’ériger en arbitre, éviter les affrontements. Le terme d’« Eurabie », apparu dans les années ’70 et repris par Oriana Fallaci, n’est ni une exagération, ni un cauchemar. Elle avait vu juste. Ses paroles son prophétiques, même si elles étaient encore partiales : car dans sa pensée, la conviction était forte de devoir et de pouvoir contrecarrer le fanatisme religieux en instaurant une morale « laïque » plus tolérante car porteuse de toutes les libertés. Or c’est exactement cette morale revendiquée qui a ouvert la voie à tous les « ismes » qui sont en train de gangrener la société contemporaine : l’homosexisme, le genderisme, le féminisme, le laïcisme, le sécularisme, le matérialisme et bien d’autres encore. Car la liberté sans Vérité n’a aucune valeur et ne sert à rien.

Le monde vit aujourd’hui dans l’angoisse face à la nouvelle pandémie provoquée par le virus Ebola ? En fait il ne se rend pas compte que depuis bien longtemps il circule en Occident des virus bien plus mortels, idéologiquement et culturellement, des virus qui provoquent infiniment plus de victimes ; on le voit chez ces kamikazes occidentaux, comme on le voit chez ces Catholiques silencieux et désarmés face à la flagellation et à la culpabilisation de ceux qui parmi eux ont osé appeler l’islam par son nom et affirmer que la seule et unique Vérité est Jésus-Christ. (Mauro Faverzani)

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