Synode sur l’Amazonie : l’appel aux Anges contre les démons de l’Amazonie

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Rome, 28 septembre 2019, Vigile de Saint Michel Archange : à une semaine de l’ouverture du Synode sur l’Amazonie : entre Castel Sant’Angelo et la Basilique Saint-Pierre, une «Acies Ordinata » (armée rangée en bataille ) a prié le Rosaire pour implorer l’aide de Saint Michel, relayée par de très nombreux groupes et individuels religieux et laïcs en Italie et à l’étranger.

Debout, le dos au Castel Sant’Angelo à Rome, et le visage tourné vers Saint-Pierre, ils ont égrené, serré dans leurs mains, le chapelet.
Pendant une heure, en silence, ils ont prié, joignant leurs voix au chant puissant du Credo, par lequel ils ont renouvelé leur profession publique de la Foi catholique. Les participants à l’Acies ordinata étaient deux cents, venus du monde entier. Cet événement s’est déroulé le samedi 28 septembre, vigile de la fête de Saint Michel Archange, et une semaine avant l’ouverture du Synode en Amazonie. Leur présence voulait être « un appel aux Anges contre les mauvais esprits de l’Amazonie qui sont en train de pénétrer dans l’Église », comme l’a déclaré l’un des organisateurs de cette manifestation, le Professeur Roberto de Mattei, président de la Fondation Lépante (Fondazione Lepanto).

À cette prière participaient des représentants d’associations, de groupes et de blogs bien connus d’ardents défenseurs de la Foi et de la Morale de l’Église, tels que John-Henry Westen, directeur et co-fondateur de LifeSiteNews, Michael Matt, directeur de The Remnant, Michael Voris président de Saint Michael’s Médias, John Smeaton, président de la Society for the Protection of Unborn Children (Société pour la protection des enfants non encore nés), Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance Catholique, Varro Vooglaid, président de Foundation for the Protection of Family and Tradition (Fondation pour la Protection de la famille et des Traditions), Juan Miguel Montes et José Antonio Ureta, directeurs des associations Tradition, Famille, Propriété  d’Italie et de France, ainsi que Mesdames Collen Bayer, présidente de Family Life New Zealand, Maria Madise, présidente de Voice of the Family et de nombreuses autres personnes venues du Canada, d’Estonie, de France, d’Italie, de Nouvelle-Zélande, de Pologne, du Royaume-Uni, de Suisse, des États-Unis, des Philippines, d’Allemagne.

Les déclarations de certains d’entre eux ont clairement défini le sens de cet événement. « Le processus d’autodestruction de l’Église a atteint un degré tellement effroyable et dramatique qu’il n’y a plus de solution humaine. Aussi devons-nous demander l’intervention de Saint Michel Archange», comme l’a déclaré José Antonio Ureta à Church Militant. Dont le représentant, Michael Voris, a ajouté: « Ce qui se passe ressemble vraiment à la bataille qui s’est déroulée au Paradis même, dans laquelle Lucifer a été chassé du Ciel par l’Archange Michaël et par ses anges. Nous aussi, les fidèles catholiques, devons à notre tour nous tenir debout et agir de même ».

Michael Matt, à son tour, a confié à Diane Montagna, de LifeSiteNews : « Nous sommes rassemblés ici en tant que soldats du Christ pour faire tout ce qui est possible, à la fois sur le plan naturel et sur le plan surnaturel. Il est temps d’être bien unis entre nous car désormais tous les voiles sont tombés et les gens se rendent compte que la situation est vraiment grave. L’Église, d’un point de vue humain, ne pourrait plus revenir à ce qu’elle était dans le passé. Nous devons prendre en compte ces faits avec beaucoup de sérieux et nous devons faire tout ce que nous pouvons : avant tout, en étant animés d’une immense confiance en Dieu et en la Très Sainte Vierge ; mais aussi en nous battant pour l’Église que nous aimons ». « Nous vivons un moment historique – comme l’a défini John-Henry Westen – : en effet tous ces hommes et toutes ces femmes de Foi qui ici se sont déployés aujourd’hui et ont prié avec ferveur pour la défense de la Foi, à un moment où celle-ci est attaquée comme jamais dans l’Histoire ».

On notait également la participation du comte Giorgio Piccolomini, dont les ancêtres comprennent deux papes, Pie II et Pie III, un Général de l’Ordre des Jésuites, plusieurs évêques et cardinaux, des chefs militaires et des scientifiques. Le comte Piccolomini a déclaré que ce qui l’avait motivé pour participer à la cérémonie de l’Acies Ordinata, était son « désir de réaffirmer sa fidélité et la nôtre envers le pape, envers l’Église catholique apostolique romaine et Son enseignement éternel ». Interrogé sur la signification symbolique de la prière au pied de Castel Sant’Angelo, il a ajouté que « ce château a déjà sauvé la vie de plus d’un pape ; et son nom indique notre volonté d’invoquer la totalité de la Milice céleste pour défendre l’Église catholique ». «  Notre espoir, et mon espoir personnel, – a-t-il conclu – est que nos prières puissent être entendues au Ciel, et que très nobreux soit ceux qui, dans le monde entier, manifestent leur Foi ferme et leur amour pour l’Église catholique » (LifeSiteNews).

Un autre participant a apporté un poids symbolique supplémentaire à cette prière : le baron Rodolphe Pfyffer von Altishofen, de Lucerne, en Suisse. Sa famille a donné onze Commandants à la Garde Suisse Pontificale, la force armée chargée de protéger le pape. « Du dix-septième au dix-neuvième siècle, seuls les Pfyffers étaient les commandants de la Garde suisse », a-t-il déclaré à LifeSite, tout en ajoutant : « Indépendamment de cela, nos parents nous ont toujours appris à avoir un grand respect pour notre sainte religion. Je peux donc vous assurer que l’histoire de ma famille n’est pas essentielle pour motiver l’engagement que nous avons envers l’Eglise ». Quand on lui a demandé ce qui l’avait motivé à participer à Acies Ordinata, Pfyffer a déclaré que « l’Église est depuis longtemps menacée de toutes parts et nous, en tant que simples laïcs, devons réagir ». « L’événement Acies Ordinata est excellent », a-t-il expliqué. «Nous ne sommes pas armés, mais nous pensons qu’il est extrêmement important de réagir. Sinon, les ennemis de l’Église croiront qu’ils peuvent faire tout et n’importe quoi ». « Il existe des outils spirituels pour s’engager dans la bataille. Saint Michel a pour tâche de protéger la Sainte Église et il Lui apportera son aide si on la lui demande ».

Parmi les participants figuraient des représentants de sites et de mouvements catholiques, des journalistes, des intellectuels, des universitaires italiens et étrangers, des mères de famille, tous unis par le même désir de servir l’Église, qui est aujourd’hui humiliée et défigurée.

De plus, simultanément à la prière des laïcs dehors près de Saint-Pierre sur la place publique, il se trouvait à l’intérieur même de la basilique Saint-Pierre un groupe de prêtres répartis en plusieurs endroits et qui récitaient l’Exorcisme de Léon XIII : tandis que d’autres religieux, d’un bout à l’autre de l’Italie, se sont joints à la prière avec des adorations eucharistiques, des chapelets, des récitations de l’Exorcisme, en privé ou en public.

Et même, depuis plusieurs pays de l’étranger, des groupes spontanés de laïcs et de prêtres se sont unis et ont fait de même : du Canada aux États-Unis, de la Grande-Bretagne à la France, de la Nouvelle-Zélande aux Philippines. Des monastères de religieuses, aussi bien contemplatives qu’actives, se sont unis pendant l’heure prévue de la prière. Certains groupes ont célébré l’adoration eucharistique, d’autres ont organisé des pèlerinages, d’autres encore ont récité le Chapelet.

En somme, une véritable Acies Ordinata répandue dans le monde entier. (Veronica Rasponi)

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